Renforcer la pleine capacité d’initiative des collectivités pour faire face aux défis

Promouvoir la Charte

Le Congrès est la seule institution européenne contrôlant, grâce à une convention internationale, la bonne marche de la démocratie locale et régionale sur notre continent et de nombreuses avancées démocratiques ont été réalisées, dans les Etats membres, grâce aux recommandations du monitoring du Congrès.

Face aux perspectives budgétaires difficiles, il nous faut sanctuariser le cœur politique du Congrès. Pour cela, il est nécessaire de travailler en pleine synergie avec les Etats membres pour assurer et améliorer le suivi et le postsuivi de la charte ainsi que l’observation des élections.

Convaincre les gouvernements

Les crises qui nous menacent, placent les villes et les régions au cœur des solutions. Nos recommandations, nos observations sont utiles aux Etats membres. Encore faut-il améliorer leur visibilité et leur réception par les gouvernements.

Le travail des commissions doit continuer à être pertinent et innovant et à coller aux trois piliers du Conseil de l’Europe. Par exemple, le rapport de M. Lambertz sur la démocratie délibérative fournit des exemples pratiques que le Comité des Ministres a examiné positivement en préparant une résolution sur le sujet.

Les associations territoriales et le Comité des Régions sont intéressés à coopérer avec le Congrès qui offre une expertise thématique unique. Mathieu Mori travaille depuis de nombreuses années avec leurs secrétaires généraux. Photo du haut : Fabrizio Rossi, secrétaire général du CCRE. Photo du bas : Petr Blížkovský, secrétaire général du Comité des Régions.

Coopérer au plus près des besoins

Les programmes de coopération aident les communes et les régions à appliquer la Charte et à mettre en œuvre les recommandations et résolutions du Congrès.

La coopération avec l’Ukraine doit rester une priorité ainsi qu’avec les pays de
« première ligne » comme la Géorgie et la Moldova. Une attention particulière doit être portée aux Balkans occidentaux et au Caucase.

S’assurer de la pérennité de tels financements dans des cadres financiers et institutionnels contraints nécessitera pugnacité et diplomatie.

Par ailleurs, si les besoins sont bien définis, les associations territoriales ou les institutions européennes et internationales sont également demandeuses de l’expertise du Congrès et pourraient disséminer ses travaux.